La période d'application du mécanisme de Reverse pour les opérations impliquant des biens et des services à risque de fraude a été prolongée jusqu'au 30 juin 2022. Le Conseil de l'Union européenne a adopté cette mesure pour lutter contre la fraude sur le terrain. Parmi les produits soumis à la redevance en Roumanie sont les céréales, les téléphones mobiles et l'immobilier. Cette mesure n'était valable que jusqu'au 31 décembre 2018, avant que le Conseil de l'UE ne décide de prolonger le délai.
Selon la dernière étude sur la collecte de la TVA lancée par la Commission européenne, le montant des pertes de TVA au niveau de l'UE s'élevait à 147,1 milliards euros en 2016, dont 6,13 milliards euros tout juste perdus au budget roumain, ce qui représente un recouvrement de TVA de 35,88 %, le plus élevé de tous les États membres de l'UE. Dans ce contexte, l'augmentation des frais inversés pour les opérations de risque de fraude jusqu'au 30 juin 2022 est une mesure utile et précise pour lutter contre la fraude à la TVA. De même, la numérisation NAFA, en mettant l'accent sur la mise en œuvre du protocole SAF-T, pourrait être une façon moderne de collecter la TVA en utilisant les technologies de l'informatique. Nous attendons du ministère des finances publiques qu'il transpose la directive dans la législation locale dès que possible»,
La Roumanie a accepté cette mesure qui permet aux États membres de l'UE qui satisfont à des conditions spécifiques d'appliquer un mécanisme de recharge généralisé en ce qui concerne la fourniture de biens et de services d'ici le 30 juin 2022. La redevance inversée peut s'appliquer dans le cas de produits et services dépassant le seuil de 10 000 EUR sur la facture.
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Voir le profilLire les ArticlesIonut Zeche
Ionut est l'associé directeur et le fondateur de Tax Representation. Il est un diplômé de Fulbright, titulaire d'un Bachelor of Arts en Finances, d'un Doctorat en Droit (« JD ») et d'une Maîtrise de Sciences (« MS ») en Fiscalité Internationale à l'Université Bentley. Il a 20 ans d'expérience en matière de fiscalité roumaine et internationale, en se concentrant sur les investissements étrangers en Roumanie, la controverse fiscale et les litiges, la fusion-acquisition (M&A) et la structuration fiscale internationale.